Un clin d’œil de mon autobiographie

Un clin d’œil de mon autobiographie

A Story by Rim

Un clin d’�"il de mon autobiographie

Je ne savais plus qui suis-je ?  Ma tête est grosse de fatigues, de souffrances, de désillusions, elle est lourde de  défaites et de trop de départs, qu’est-ce que donc la vie humaine sinon un collier de blessures que l’on passe autour du découd ? A quoi sert d’aller ainsi dans les jours, les mois, les années toujours plus faible, toujours meurtri ?  Pourquoi faut-il que les lendemains soient toujours plus amers que les jours passées qui le sont déjà trop ?


 Je suis là, je n’ai pas choisis d’être ?  Personne n’a choisi de naitre, je m’en retrouve à un monde contradictoire indifféremment à celui de mon enfance.  On m’a toujours dit qu’il ne fallait jamais regarder en arrière, que le passé est derrière  nous et qu’il faut l’oublier pour avancer. Seulement moi, je ne suis pas d’accord. S’il y a bien une chose que je  devais  retenir dans la vie, ce sont les évènements par lesquels j’ai passé. Ce que je  vis est nécessaire à mon apprentissage : j’apprends de mes  erreurs, je me  forge de mes  malheurs, je me  venge de mes échecs, de ma réussite et j’avance. Pas à pas, obstacles par obstacles, chutes par chutes.

 

Réussir c’est certainement sortir de mon lit le matin et être heureuse de ce que je vais faire durant la journée, si heureuse que j’ai l’impression de s’envoler.  C’est bien être en contact avec le monde et communiquer sa passion. C’est se coucher le soir en disant que j’ai fait du mieux que j’ai  pu. C’est connaitre la joie, la liberté, et l’amitié. Je  dirai que réussir c’est aimer et être aimer. Même si ça me ronge j’essaie  de ne  perdre ce que je viens de vivre : des rires comme les guérisons, un malheur comme le bonheur, une vie comme la mort. Tout fait partie de moi ; ce sont les éléments déclencheurs de ce que j’appelais l’évolution  mais y a certainement  un virus nommé l’oublie qui contamine quelques souvenirs de ma chère propre mémoire.


 Pour débuter il me faut une fin ou je vais déclarer l’absurdité de mon vécu. C’est que j’ai toujours détesté les fins : mon  dernier jour de l’été , mon dernier chapitre d’un livre génial, la perte d’un membre de la famille…Mais les fins sont inévitables ; les feuilles tombent, je ferme le livre, je me dise au revoir à tout ce qui était confortable pour aller de l’avant et même si je pars  , même si ça fait mal , il y a des personnes qui font tellement  partie de moi, qu’elles m' accompagnerons constamment , quoi qu’ils l’arrivaient . Elles sont la terre sur laquelle je  marche, l’étoile vers laquelle je me  dirige et leurs petites voix claires qui raisonnent pour toujours dans mon c�"ur. C’est bien clair que je m’en parle de mes chères proches personnes.

 

En fait,  j’avais vécu une situation tellement émouvante l’année dernière 2013  qui m’a rendu les souvenirs que j’ai cru perdre. C’était à la vacance du printemps où j’étais à la compagnie de ma s�"ur ainée Olfa en périple vers le nord précisément les villes de Tabarka et Ain Drahem pour se divertir après un trimestre stressant  au lycée. Bien sûr que c’était le plus intime voyage que j’avais  eu puisque je m’enroulai à mieux connaitre ma chère s�"ur  et en plus  j’ai eu  mon premier séjour à un hôtel.  Pour achever le reste de la vacance, on allait chez nos grands-parents à Mahdia. Comme tous  les âgées mon grand-père Ali avait un certain nombre de maladies d’où il souffrait mais ce n’était pas assez grave. D’ailleurs, il semblait en bonne forme : il avait le visage rougeâtre, il mangeait bien, il n’avait aucun signe de fatigue ou de maladie. Ce Mardi soir, on vient de se  distraire avec la  famille : en regardant la télé, discutant,  rigolant et  on racontait  des anecdotes.


Le lendemain matin, je viens d’entendre des cris sonnants qui fut interrompue mon bon sommeil, dès l’ouverture de mes paupières  j’ai pu distinguer que c’était la voix de ma chère grand-mère Hena .Et brusquement,  je vois ma s�"ur debout de son lit en me disant « Papa Ali est mort… Papa Ali est mort … Papa Ali est mort» en répétant ces mots je n’arrivais  pas à les comprendre. Tous mes  pressentiments deviennent  alertés  quand je venais à bien entendre ma grand-mère annonçant ces petits mots « Alahou Akbar, Alahou Akbar, Allahou Akbar »


 Effectivement la panique était le chef d’état ; naïvement les pieds nus en courant les deux ensemble vers l’extérieur pour la joindre.  Péniblement à nos attentes, on vient de témoigner une scène grisâtre ou papa Ali fut allongé sur terre tout près de ma grand-mère ; les larmes aux  joues, qui s’est accroupie et maintenait ses mains en les serrant très fort. A cette vue je me suis bouleversé, je ne savais pas quoi faire ni dire, peut-être il était envahi et à n’importe quel moment il va se réveiller. Je voulais croire que  c’était  un cauchemar et bientôt je vais me réveiller. J’étais sous le fait de la vue ou tout sens de conscience n’attablé pas : mes intuitions se sont palpités,  je prenais des pas en arrière. Apparemment je n’avais pas assez de force pour confronter  cette déception.  Je pensais que  j’avais un trouble de vision.


Après un certain moment , mes oncles et tantes lui  entourés un par un , je mime silencieusement à mon  endroit inconnu « tu n’es pas mort , j’en suis sur …oui c’est bien le moment papa Ali de se réveiller… appeler moi, ça ne me gênera pas… demander moi  ce que tu voudrais…je te l’apporterais » Malgré la réalité que mes yeux avaient observé,  je lui  contemplé fixement  en attendent : un signe , un geste ou bien un  mouvement de sa part .  Pour eux, ils ne venaient pas à nier sa mort. Moi seulement qui arrivais à croire qu’il est encore là avec nous. Cette scène m’a rendu les souvenirs d’enfance floue semblable à celle-là ou j’ai perdu mon père Salah à l’âge de 4ans  même si j’ai vécu des moments de joies avec papa à cette courte période.  C’était absolument comme un mirage. S’il n’y avait pas ma mère,  mes deux  s�"urs et mon frère peut être je ne me souviendrai pas de rien. Et je revive le  sentiment d’une fille envers son père avec papotai Ali.  D’ailleurs chaque fois que je visitais ma chère Hena,  j’ai la certitude de le voir, l’entendre en fin le visualiser. C’est là où j’ai eu mes premiers moments de gaieté vacancière.


Bref, on m’a aussi dit que la vie est belle, petite  il faut garder le sourire. On m’a dit profiter de la vie, de toute façon on va tous mourir. Depuis que j’ai connu l’oseille, je n’arrête pas de courir mais le bonheur ne s’achète pas gros. Je n’arrive plus à dormir. On m‘a dit que la roue tourne, que le temps cicatrice les plaies. En fait je n’ai pas arrêté de prier. On m’a dit que les gens changent surtout avec le succès, moi non ou pas encore. Je vise qu’il y a des propriétés dans la vie ou les gens que j’ai rencontré n’étaient pas forcément mes amies.  Je m’obtiens que faire mal aux gens n’été  pas bien puisque les regrets ne sont plus utiles quand la mort me parviens. Que chaque seconde est enlevée de mon crédit de vie. Je vois qu’il ne faut pas se fier à l’apparence ni à la grandeur car l’important c’est ce qu’il y a dans le c�"ur.


Je suis encore au lycée, j’ai 17ans seulement adolescente ? Oui je le suis. On ait comme des cons à boire, à rire, à sortir fréquemment et à s’amuser. Parfois, quand l’envie nous prend, on étudie. On rit, on se serre, on se déchire, on se fait du mal, on se moque, on pleure, on se taise, on se regarde et on s’ignore. Je passe presque chaque jour à côté des mêmes personnes, à qui je souris à mon  tour.


Je me promène dans la routine en pensant comment des idiots qu’on est immortels, que rien ne changera. Et quand l’heure de la fin de l’année scolaire sonna, on reçoit un coup sur la tête ; on est assommé et on regrette en point commun de ne pas avoir plus étudié. On regrette : quelque soirées où on restait insomnie, quelques tricheries  et la confiance accordée trop ou pas assez vite. On est juste des idiots. Une bonde d’idiots  terriblement attachants que le temps va finir par se séparer l’une de l’autre.


 Qui est en train de lire ça, je veux juste l’informer qu’en ce moment je n’ai pas la tête à travailler. J’ai juste envie de m’effondrer, de m’endormir et de ne plus jamais me réveiller : c’est mon souhait si j’avais le choix de mourir tranquillement comme ça.

 

© 2014 Rim


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Added on August 31, 2014
Last Updated on August 31, 2014

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Rim
Rim

Mahdia, Mahdia, Tunisia



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